Giving Tuesday : Coup de projecteur sur le mécénat de compétences

Carine, Valérie, Thierry en France, Shubham, Biswajyoti, Supriya en Inde et Steven aux Etats-Unis, font partie de ceux qui s’investissent avec La Fondation. L’occasion pour eux de partager leur expérience vertueuse en mécénat de compétences.

Depuis quand et pourquoi avez-vous choisi de devenir mécène en compétences pour La Fondation Dassault Systèmes ?

Carine : J'ai la chance de faire partie d’une famille qui a choisi des métiers techniques. Cela m’a aidé à trouver ma voie. Je voulais encourager les jeunes femmes qui s'interrogent sur cette orientation. C'était mon devoir.

Thierry : J’ai repris le mécénat de compétences l’année dernière dans le cadre du projet Course en cours avec les Apprentis d’Auteuil. J’aime donner de mon temps à des jeunes défavorisés qui ont besoin d’un coup de main. Nous n’avons pas tous la même chance dans la vie.

Shubham : Me considérant comme un artiste, j'ai immédiatement réalisé que la technologie pouvait améliorer à l’infini nos compétences artistiques.

Supriya : Hasard ou coïncidence, j’ai collaboré avec La Fondation avant même de rejoindre Dassault Systèmes. J'ai eu l'occasion d’animer une conférence dans le cadre d'une des initiatives de La Fondation en 2021. J’y ai partagé mon expérience d'ingénieur aéronautique et de responsable militaire avec les étudiants. C’est à partir de ce moment-là que j'ai réellement réalisé l'impact et l'importance des initiatives de RSE. Ces dernières mettent l'avenir de notre monde et de notre société en perspective et incitent de jeunes esprits brillants à poursuivre leurs rêves.

Steven : La Fondation me donne une occasion unique d'aller au-delà de mon rôle habituel et de soutenir des organisations qui réalisent un travail précieux. Notre contribution est véritablement appréciée et permet de créer une relation de travail très constructive. 

Quel est selon vous, l’apport du mécénat de compétences sur le plan personnel et professionnel ?

Carine : Sur le plan personnel, cela m'apporte sagesse et humilité. A l’échelle professionnelle, le mécénat de compétences me permet d’entrer en relation avec la nouvelle génération afin de découvrir leurs aspirations. Tous ces jeunes seront nos collègues de demain. Il est important de les rencontrer dès aujourd’hui. Cela me permet aussi de ne pas me reposer sur mes lauriers et de partir à la découverte de nouveaux horizons.

Valérie : Je veux transmettre mon savoir et donner de mon temps aux jeunes de demain. Il est très intéressant pour un manager d’aller à la rencontre de la nouvelle génération qui a des aspirations et des codes différents de la nôtre. Sortir des sentiers battus et aller à l’écoute de l’autre sur le terrain fait grandir le manager. Je mets souvent en application ce que j’ai appris dans le cadre du mécénat de compétences au sein de mon activité quotidienne.

Shubham : Sur le plan professionnel, les programmes m'aident à rester à jour et à acquérir les connaissances fondamentales. Sur le plan personnel, je ressens un sentiment de fierté. J’ai également la chance de revivre et mon passé d’écolier. C’est l’occasion pour moi de montrer aux jeunes les ficelles de l’ingénierie et des assemblages complexes.

Biswajyoti : Sur le plan professionnel, j'ai acquis de nombreuses compétences en rencontrant des personnes avec des idées fantastiques.

Steven : J’ai pris conscience du pouvoir technologique de notre entreprise, de sa vision et surtout de ce que les collaborateurs de Dassault Systèmes peuvent offrir à ceux qui veulent aider les autres. Je suis heureux et fier de faire du mécénat de compétences. Il m’arrive d’évoquer mon implication au sein de La Fondation avec mes clients. Cela a un impact positif sur notre entreprise, car ils perçoivent alors Dassault Systèmes avec un œil nouveau.

Pouvez-vous nous raconter votre engagement à La Fondation et les projets sur lesquels vous intervenez en quelques mots ?

Thierry : Mon engagement est humain, en encourageant les jeunes à aller au bout de leur projet, mais aussi technique en les formant à la 3D et à l’art de la gestion de projet. Je me considère plutôt comme un mentor.

Supriya : J’ai eu la chance d'être témoin de la passion, du potentiel et de la vivacité d'esprit de jeunes en devenir, qui ont des rêves et la force de conviction nécessaire pour les transformer en réalité.

Steven : Mon engagement porte essentiellement sur des projets qui favorisent le développement de jumeaux numériques dans le domaine de la santé. Au départ, ces travaux s’appuyaient sur la construction simple de modèles 3D et la réalité virtuelle pour des applications médicales, mais rapidement cela a évolué vers l’élaboration de modèles hautement fonctionnels. Ce fut notamment le cas pendant la pandémie de COVID-19, qui a vu émerger la nécessité de mieux traiter les maladies respiratoires. J’ai ainsi participé à des projets qui ont aidé à développer des jumeaux numériques de poumons afin d’optimiser l’efficacité des respirateurs. Cette avancée technologique permettra de créer une nouvelle génération de ces produits. Je souhaiterais évoquer un autre projet qui a permis de développer des matériaux pour former les parents à la prise en charge des problèmes respiratoires de leurs enfants à domicile. Ce sont des programmes qui feront la différence pour les générations à venir. Quelle satisfaction de voir ces idées prendre vie ! 

Si vous deviez inciter d’autres collaborateurs de Dassault Systèmes à devenir mécènes, que leur diriez-vous ?

Valérie : Aller s’enrichir de parcours différents et partager son expérience au profit de personnes qui en ont besoin dans un format décontracté est la formule idéale pour faire passer des messages. Nous avons une relation de cœur à cœur. Faire du mécénat de compétences, c’est avant tout embarquer pour un voyage au cœur de l’humain.

Shubham :  C’est également l’occasion de décloisonner et d’aller à la rencontre de collègues des autres marques de Dassault Systèmes. Je peux vous assurer que La Fondation Dassault Systèmes ouvre de nouveaux horizons aux collaborateurs de Dassault Systèmes.

Biswajyoti : C’est à la fois amusant et excitant de faire partie de l’aventure de La Fondation. Chacun d'entre nous devrait faire du mécénat de compétences. Vous n’avez rien à perdre, mais au contraire tout à y gagner.

Supriya : Je pense que ce n'est qu'une question de temps avant que chacun de nous réalise qu’il est de notre devoir de redonner à notre entreprise, à la société, et à notre nation.  En tant que mécène en compétences auprès de La Fondation, je peux vous assurer qu’il s’agit d’une expérience unique, qui ne vous apportera que du positif et vous portera dans tous les domaines de votre vie. Essayez et vous constaterez par vous-même tout ce que cet engagement peut vous apporter.

Avez-vous une anecdote ou un souvenir marquant à nous livrer ?

Shubham : Laissez-moi vous relater une histoire amusante qui a eu lieu pendant le confinement. 
Elle se déroule pendant la première saison de « Made In 3D: Seed The Future Entrepreneurs ». L'équipe de l’école dont je m’occupais est en phase de fabrication et d’impression de notre produit. En raison d'une erreur d'orientation de l’impression 3D, détectée tard dans la nuit vers 22h00, mon père et moi prenons la décision de nous rendre au Lab à 00h00, en plein confinement. Comme j’habite à 26 km du campus Dassault Systèmes à Pune, il m’est alors impossible de me déplacer en pleines restrictions sanitaires. Néanmoins, nous réussissons à nous approcher du campus. Manque de chance, nous sommes arrêtés par la police. À ce moment-là, j'ai la brillante idée de leur montrer le projet (un kit de sécurité COVID) qui est hébergé sur le cloud. Je leur explique l'importance d'un projet utilisant des données 3D. Les policiers comprennent immédiatement les motivations de mon déplacement et me permettent de rejoindre les locaux du Lab à 01h00, où je peux terminer mon projet sur le fil. Cerise sur le gâteau, mon école se classe deuxième du concours !

Supriya : Dans le cadre du voyage de l'équipe de filles de l'école Paljyor Namgyal, Manipur pour la Grande Finale du concours « Made In 3D : Seed The Future Entrepreneurs » 2021, tout était contre nous. L’événement était organisé à distance. Il n’y avait aucune connexion internet, les infrastructures étaient quasi inexistantes et, pour couronner le tout, l’équipe a raté son vol pour Pune, où se déroulait la grande finale. Notre équipe s’est battue pour que les juges puissent quand même avoir un bon aperçu de leurs idées et concept malgré la distance qui les séparait. Ce fut une victoire phénoménale et émouvante pour les filles et leurs professeurs ainsi que pour notre équipe de La Fondation. La motivation joue un rôle primordial dans le parcours des personnes à fort potentiel.

Steven :  Ce qui me vient immédiatement à l’esprit, c’est un message que je viens justement de recevoir hier de la part d’une porteuse de projet qui a bénéficié d’un support financier de La Fondation. Cette scientifique est une pionnière dans l’utilisation des jumeaux virtuels pour comprendre et traiter les problèmes respiratoires. Elle nous a fait part du très bon accueil de leur avancée en recherche par la communauté médicale, et estime que ces progrès n’auraient jamais pu voir le jour sans notre soutien. Quelle belle conclusion ! Nous avons été confrontés à une grande menace pour la vie humaine. Nous n’avions pas vécu cela depuis des décennies. Savoir que nous nous sommes servis de cette crise pour rebondir en réalisant de grands pas pour l’avenir, c’est quelque chose dont nous pouvons vraiment être fiers. Nous n’élaborons pas seulement des expériences, nous les adaptons.

 

A l'occasion de Giving Tuesday, nous remercions tous les mécènes en compétences pour leur contribution active aux projets soutenus par La Fondation Dassault Systèmes.